Ingénierie - Comment la DAF va gérer ses données en 2025 ?

Pour rester compétitif, les dirigeants ont donc un besoin de données toujours plus actualisées et fiables. Les équipes finance et IT doivent raccourcir les délais de reporting, que ce soit pour la mise à jour des coûts standards ou pour la fréquence des rapports d’activités. Les décideurs ne peuvent plus attendre la clôture en fin de mois pour savoir où ils en sont. 

Dans ce contexte, les directions financières disposant d’une culture de la donnée plus avancée ont su tirer leur épingle du jeu. Elles se sont structurées autour d’outil de gestion performants. Des ERP de nouvelle génération, complets, flexibles et évolutifs pour répondre aux exigences de ces cycles de pilotage toujours plus courts. 

Ces outils fournissent des analyses en temps réel et fiables prêtes à être consommées (analysées). Le travail de restructuration, de mise en forme n’est plus nécessaire, celui-ci est déjà réalisé en amont redonnant du temps à l’analyse là où il y a une vraie valeur ajoutée. 

Et ce n’est qu’un début. En 2022, l’enjeu est de maitriser la donnée interne en temps réel, pour piloter sa marge de manière optimale. Mais qu’en sera-t-il dans quelques années ? 

En 2025 ou en 2030, les directions financières chercheront probablement à maîtriser aussi la donnée externe. Celle qui a un impact sur la performance : la météo, les crises géopolitiques, les variations de prix des matières premières, les coûts de transports… Remonter à la source de l’information, c’est se donner la capacité d’anticiper.  

L’enjeu sera donc « d’extraire » ces données en ligne (« sorte d’aspirateurs de données sur la toile »), de les qualifier, de les formater et d’en tirer de la valeur. 

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Un autre grand défi attend les industriels : celui de la responsabilité sociétale de l’entreprise. Comment a-t-on produit ? Auprès de qui et à partir de quoi ? Quel est l’impact de notre activité ? Nos fournisseurs et partenaires bénéficient-ils de labels ou de certification ? 

Les directions financières devront être en mesure de produire plus que des données légales et fiables, mais également des données sur l’impact sociétale et environnemental sur l’ensemble de l’échelle de l’entreprise : 

• Bilan carbone de l’entreprise, mais également amont et aval ;

• Objectifs de développements durables   ;

• Chartes, engagements labels et certifications.

C’est donc un savant mélange de donnée interne et externe qu’il faudra collecter puis formater, afin de les exploiter et les publier. 

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