Toujours Wouter Labeew : « Après avoir collecté ces données, il nous fallait comprendre l'environnement entourant les capteurs pour compenser les mesures par satellite. » explique Wouter. « Nous avons observé que dans une zone donnée, un plus grand nombre d'arbres entraînait une baisse des mesures annuelles de NO2. Dans les zones très fréquentées, toutefois, le NO2 augmente en tant que sous-produit de la combustion de carburant. L'imagerie par satellite est une solution idéale car elle offre une vue parfaite de l'environnement. »
L'étape suivante consistait à entraîner un modèle de deep-learning de bout en bout pour qu'il puisse compenser les données du CAMS à l'aide d'images satellite. La présence de nombreuses rues signifie que les mesures de NO2 devraient être plus élevées dans une zone spécifique de 1 km sur 1, comparé aux résultats de la modélisation du CAMS sur 7 km sur 7 km. « L’algorithme de deep-learning mis au point par l’équipe a appris à réduire les estimations de NO2 lorsqu’il identifiait des arbres et à les augmenter en cas de présence de rues ou de sites de production », affirme Wouter.