Architecture d'entreprise : passé, présent et futur
« Au sens très large, un architecte d'entreprise doit combler l'écart entre ’ce qui est’ et ‘ce qui est nécessaire’ dans un paysage informatique », poursuit Frederik-Jan. « De nos jours, l'augmentation des volumes de données, l'émergence de nouveaux types de données, les plateformes d'intégration (hybrides) et les nouveaux utilisateurs et appareils informatiques rendent cet écart encore plus prononcé. Par conséquent, les organisations qui ne disposent pas d'une architecture d'entreprise appropriée sont aussi impuissantes qu'une plume face aux vents du changement. »
La question est la suivante : comment créer un paysage informatique capable de résister à l'inconstance de demain sans investir d'énormes sommes d'argent ? Frederik-Jan : « Jusqu'à récemment, l'informatique était une affaire assez simple. Il y avait d'abord le mainframe, qui ne nécessitait pas vraiment de configuration. Puis sont apparues les suites d'entreprise mégalithiques tout-en-un qui couvraient pratiquement tous les aspects de l'activité. Aujourd'hui, la plupart des entreprises travaillent avec un paysage informatique ‘best-in-breed’. Dans ce cas, chaque aspect de l'activité est couvert par une solution de niche - souvent avec son propre modèle de données. Dans ce contexte, il est beaucoup plus difficile d'établir une collaboration transparente et fluide entre les solutions, et il y a beaucoup plus de points à relier. Mais ce n'est pas impossible non plus, il faut juste trouver la bonne approche. »