Une pièce en deux actes
En général, une évaluation doit comprendre deux parties principales : la première est technique et la seconde porte sur la gouvernance. Si la première partie est assez évidente, la seconde est souvent négligée.
1. Évaluation technique
« Nous avons de plus en plus recours à des outils automatisés pour analyser les environnements existants et déterminer non seulement ce qui s’y trouve, mais aussi comment tout est connecté », poursuit Pascal. « Après cela, nous effectuons une inspection du code pour déterminer comment certaines applications pourraient être déplacées sur le cloud, et selon quel modèle. Parfois, nous devrons mettre à niveau les applications vers une version plus récente pour rendre possible la migration vers le cloud. Pendant tout ce processus d’évaluation, nous recherchons continuellement des opportunités d’optimisation. Nous discutons ensuite de nos résultats avec le client et fournissons une estimation des coûts et des délais pour chaque scénario. »
2. Évaluation de la gouvernance
Cependant, les aspects techniques de la migration vers les cloud ne constituent qu’une partie du tableau. « Un des effets du passage au cloud est l’élimination des silos traditionnels », explique Gunter Dewitte, responsable des ventes de services cloud chez delaware. « Certaines responsabilités peuvent se chevaucher, ce qui peut prêter à confusion. Les entreprises commencent à réaliser qu’elles doivent se réorganiser à la suite de la migration vers le cloud et qu’elles doivent revoir leurs rôles et responsabilités. Sur la base de nos recherches, nous développons un ‘ guide de gouvernance ’, qui contient toutes les règles et accords nécessaires pour assurer le bon fonctionnement de l’organisation. L’avantage est que cela peut réellement aider au rapprochement du métier et de l’informatique sur le long terme ».