Évaluer l’impact de la migration des centres de données

19 mai 2021
  • Microsoft
  • SAP

Il y a quelques années encore, le passage au cloud n’était l’affaire que des organisations les plus audacieuses. Au vu des améliorations en matière de sécurité et de fiabilité, un nombre croissant d’entreprises sont désireuses de franchir le pas. La migration des centres de données ne doit cependant pas être prise à la légère : une évaluation minutieuse de tous ses effets potentiels n’est pas un luxe, mais une étape cruciale d’une transformation réussie.

Le changement

Contrôler toutes les implications d’un changement de votre infrastructure informatique peut être une tâche ardue, et il est clair qu’une expérience adéquate vous aidera. Pascal Haspeel, architecte au sein de l’équipe centrale des services techniques, aide les organisations à faire des choix informatiques éclairés depuis plus de 20 ans.

« En commençant par l’évolutivité et la sécurité jusqu’aux frais fixes, il existe de nombreuses raisons d’envisager le transfert de votre infrastructure informatique vers le cloud », explique-t-il. « Notre objectif est de fournir aux organisations des conseils impartiaux sur l’architecture informatique idéale pour leur situation spécifique. »

Cloud ou sur site

Pour Pascal, l’architecture idéale n’est pas nécessairement basée sur le cloud. « Il est tout à fait possible que certaines parties de l’infrastructure informatique d’une organisation aient avantage à rester sur site », poursuit-il. « Mais pour savoir ce qui doit rester ou pas, nous devons obtenir une image aussi complète que possible grâce à une ‘ feuille de route de la migration ’ ». 

Ce document comprend des précisions sur les parties de l’infrastructure informatique qui doivent ou ne doivent pas être déplacées vers le cloud, et sur les interdépendances entre elles. Des sociétés nous contactent souvent pour des demandes très spécifiques, comme une assistance à la mise en œuvre de Microsoft Office 365. Toutefois, la plupart du temps, ils n’ont pas pris en compte l’impact sur l’entreprise dans son ensemble. Une feuille de route de la migration explicite ces effets. »

Une pièce en deux actes

En général, une évaluation doit comprendre deux parties principales : la première est technique et la seconde porte sur la gouvernance. Si la première partie est assez évidente, la seconde est souvent négligée.

1. Évaluation technique

« Nous avons de plus en plus recours à des outils automatisés pour analyser les environnements existants et déterminer non seulement ce qui s’y trouve, mais aussi comment tout est connecté », poursuit Pascal. « Après cela, nous effectuons une inspection du code pour déterminer comment certaines applications pourraient être déplacées sur le cloud, et selon quel modèle. Parfois, nous devrons mettre à niveau les applications vers une version plus récente pour rendre possible la migration vers le cloud. Pendant tout ce processus d’évaluation, nous recherchons continuellement des opportunités d’optimisation. Nous discutons ensuite de nos résultats avec le client et fournissons une estimation des coûts et des délais pour chaque scénario. »

2. Évaluation de la gouvernance

Cependant, les aspects techniques de la migration vers les cloud ne constituent qu’une partie du tableau. « Un des effets du passage au cloud est l’élimination des silos traditionnels », explique Gunter Dewitte, responsable des ventes de services cloud chez delaware. « Certaines responsabilités peuvent se chevaucher, ce qui peut prêter à confusion. Les entreprises commencent à réaliser qu’elles doivent se réorganiser à la suite de la migration vers le cloud et qu’elles doivent revoir leurs rôles et responsabilités. Sur la base de nos recherches, nous développons un ‘ guide de gouvernance ’, qui contient toutes les règles et accords nécessaires pour assurer le bon fonctionnement de l’organisation. L’avantage est que cela peut réellement aider au rapprochement du métier et de l’informatique sur le long terme ».

Une évaluation de la migration en trois étapes

Toute migration réussie commence par trois séries de questions successives :

1.Quelle est la solution ? Quelle est la valeur ajoutée ? À quoi ressemble la migration ? Combien de temps et d’argent cela coûtera-t-il ?
2.Si je déplace (des parties de) mon environnement informatique vers le cloud, quel sera l’impact sur mon service informatique et mon organisation ?
3.Quel choix s’impose pour nous en ce qui concerne nos activités commerciales ? Par exemple, il existe différentes exigences et réglementations dans les domaines de la finance par rapport à la pharmacie.

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