Briser la routine
Patrick Andersen a cédé son rôle de directeur général à Jan De Bock le 1er janvier 2022. Il explique pourquoi ce changement de direction est si important pour delaware. « L'idée est ancrée dans notre rêve : exister encore en tant qu'entreprise dans 150 ans ».
Jan Delaere, qui a transmis son poste de directeur général à Patrick en 2016, le confirme. Il se souvient avec satisfaction de son passage à la barre. « delaware est une organisation unique, c'est certain. En tant que directeur général, je me sentais comme un poisson dans l'eau. Il n'a donc pas été facile de renoncer à ce rôle après six ans, ce qui montre en même temps qu'il est nécessaire de limiter les mandats dans le temps. En outre, je suis convaincu que Patrick a fait mieux dans le contexte changeant de ces dernières années que je n'aurais pu le faire. Le modèle fonctionne. »
Luc Van Aelbroeck, le premier directeur général de delaware Belux, l'exprime ainsi : « Pour créer quelque chose d'infiniment long, il faut le transmettre d'une génération à l'autre. Le mécanisme de transmission que nous avons mis en place à cet effet pèse sur chaque décision à prendre, tant à court qu'à long terme. Cinq ans, c'est juste assez pour permettre à un directeur général de s'épanouir dans son rôle et de mettre en œuvre notre plan stratégique quinquennal. A partir du moment où la routine s'installe, il est grand temps de chercher un successeur. »
Jan De Bock croit aussi fermement aux principes du mandat de cinq ans et du leadership distribué, pour deux raisons : « Nous constatons que chaque directeur général donne sa propre interprétation du rôle. Je serai confronté à d'autres défis que mon prédécesseur Patrick – qui a d'ailleurs fait un travail fantastique. Mais après cinq ans, il y a un risque que certaines choses deviennent évidentes. Un nouveau responsable ose remettre en question plus de choses, car il cherche encore. C'est ainsi que je l'ai vécu pendant la période de transition à la fin de l'année 2021. »